samedi 7 septembre 2013

Mardi du livre du 3 septembre

Ce mardi 3 septembre, c'était la rentrée pour le mardi du livre. Nos participants ont présenté leurs lectures de l'été en terrasse, profitant des beaux jours qui perdurent. 

Kate Atkinson, Partis tôt, pris mon chien. Ce roman tient en haleine le lecteur du début à la fin. On y suit plusieurs personnages dont les routes vont se croiser : une vieille fille dont la vie va basculer du jour au lendemain lorsqu'elle achète une enfant, une vieille actrice qui perd la boule, un enfant témoin du meurtre de sa mère, des prostituées, des tueurs en série, des policiers véreux... L'action se passe dans le Yorkshire, entre 1975 et aujourd'hui.  D'une écriture très subtile, il fait réfléchir le lecteur sur les limites de la morale. 
L'auteur a publié de nombreux romans tous aussi passionnants. On peut citer Souris bleue, qui a été remarquablement adapté par la BBC en plusieurs épisodes en 2011 (diffusés sur France 3 début 2013).


Douglas Kennedy, La poursuite du bonheur. Ce roman débute aux États-Unis, de nos jours. L'héroïne enterre sa mère. Elle fait un bilan de sa vie qui n'est guère brillant. Divorcée, elle se remet mal de sa rupture et se rend compte qu'elle n'a rien accompli de ce qu'elle souhaitait. Ses relations avec sa famille sont quasi inexistantes. Alors qu'on s'apprête à refermer le livre face à ce tableau déprimant, on est aussi intrigué que la jeune femme lorsque celle-ci est harcelée par une vieille dame qui souhaite à tout prix la rencontrer. Celle-ci va alors lui raconter sa vie, qui est intimement liée à celle des parents de la jeune femme. La suite du roman est donc consacrée à l'histoire de cette dame, qui débute en 1945. Le roman devient alors passionnant. On y découvre l'Amérique de l'après-guerre et ses contradictions. A dévorer !


Leslie Larson, Bons baisers de Cora Sledge. Cora est une vieille dame qui est placée dans une maison de repos par ses enfants. Elle ne le supporte pas et s'ennuie ferme dans ce qu'elle considère comme une prison. Pour tuer le temps, elle se met à écrire dans un cahier et à raconter les événements importants de sa vie. Le roman est très drôle et lorsque la vieille dame tombe amoureuse, on veut à tout prix savoir comment cela va se terminer... 



Marie

Mary Higgins Clark, Une chanson douce. Cette romancière n'est plus à présenter. Victor apprécie de la lire car ses ouvrages se lisent facilement et sont reposants. On ne s'attend jamais à la fin. Dans celui-ci, l'héroïne est soupçonnée d'avoir fait exploser sa fabrique de meuble. Nous n'en saurons pas plus car Victor n'en est qu'au début, mais comme il a lu tous les livres de l'auteur, il nous le recommande car il sait que l'on est jamais déçu. 

Victor fait la promotion de son ouvrage

Ben Schott, Les miscellanées de Mr Schott. Cet ouvrage est un peu particulier. En effet, il s'agit d'une sorte d'encyclopédie qui présente de nombreuses informations, sans ordre particulier. Sur une page on peut ainsi trouver les noms des chiens de stars célèbres et les grades des officiers dans l'armée, par exemple. Divertissant et enrichissant, on y apprend une multitude de choses. Qui plus est, le livre est joli.

Delphine et les Miscellanées de Mr Schott
France Culture Papiers. Cette revue sort tous les trimestres. Il s'agit d'un condensé des meilleures émissions de la station radio France Culture. Il y a des rubriques récurrentes (politique, actualité, culture...). Les sujets sont toujours hautement intéressants. Merci Marion de nous présenter encore une fois, une revue de qualité !


Marion

Laura Esquivel, Chocolat amer. Isabelle nous recommande ce roman passionnant. L'auteure, mexicaine, ancre son récit dans le réalisme magique. Ce mouvement de la littérature sud-américaine rassemble des ouvrages caractérisés par un ancrage dans l'histoire cruelle du pays et un côté merveilleux (magie des personnages et des situations). Dans ce roman, une jeune femme voit ses amours contrariés. Ses parents refusent qu'elle épouse l'élu de son cœur car étant la cadette, elle doit prendre soin d'eux et rester au foyer. La jeune femme va tenter de faire évoluer la situation en cuisinant. Elle dispose en effet d'un pouvoir qui fait de ses plats des armes magiques. Le plus qui rend ce livre unique, c'est qu'il présente les recettes de l'héroïne, ce qui permet au lecteur de cuisiner les plats de l'intrigue. Ce très beau livre fait entrer dans une autre dimension , tout en distillant beaucoup d'humour et d'ironie.


Isabelle

Didier Van Cauwelaert, L'évangile de Jimmy. Cet auteur français prolifique a déjà reçu un prix Goncourt (en 1994, pour Un aller simple). Dans ce roman, il nous transporte dans une Amérique où le Christ aurait été cloné. On le retrouve à l'âge de 33 ans lorsque le FBI lui apprend sa véritable identité. Il s'appelle Jimmy et répare des piscines. Le livre est drôle et puissant, selon Isabelle. Il comporte des passages scientifiques pointus, qui ne rebutent pourtant pas le lecteur et prouvent que l'ouvrage est très documenté.  Il y a une critique des puissants et du monde dans lequel on vit qui porte à réfléchir.


Merci à tous nos participants et rendez-vous mardi 1er octobre au Café, à 20h !


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