mardi 16 août 2011

STATUTS DE L’ASSOCIATION

JEUNE, COSMOPOLITE ET ENGAGE (JCE)


Préambule

Il arrive parfois qu’on ne trouve pas la structure adéquate pour porter des projets engagés malgré toutes les associations qui existent. Il s’est ainsi avéré nécessaire de mettre en place une structure pour :
-      Soutenir les jeunes afin qu’ils osent mettre en œuvre leurs initiatives et leur engagement,
-      Echanger et pérenniser les bonnes pratiques et expériences,
-      Se transmettre de manière réciproque et solidaire les compétences et savoirs,
-      Mettre en relation des jeunes habitants différents endroits du monde qui aspirent aux mêmes objectifs de développement durable sur le plan humain et culturel,
-      Favoriser  la connaissance de l’Autre et
-      Prendre en main son propre avenir en étant accompagné par un jeune, qui a été lui-même soutenu.

En bref, un réseau relationnel où tout le monde est prêt à mettre ses compétences et son savoir aux services des autres et inversement au sein d’une structure libre et ouverte. Après ce constat, il a été décidé de la création de l’association cadre dénommée : Jeune, Cosmopolite et Engagé (JCE). L’idée étant d’apprendre à connaître l’Autre et à l’accepter.


ARTICLE 1 : Constitution et dénomination
Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre: Jeune, Cosmopolite et Engagé.

ARTICLE 2 : Buts
Cette association vise la solidarité locale et internationale pour le développement humain, culturel et intellectuel des jeunes. Elle se veut une plateforme pour l’échange et la mutualisation d’expériences et de compétences, créée par et pour la jeunesse de tout pays.
Ces jeunes, bénévoles ou volontaires, peuvent être étudiants ou non, travailleurs ou sans emplois. L’association peut également servir de tremplin à leurs projets.

ARTICLE 3 : Siège social
Le siège social est fixé à Amiens, au domicile de son président.
Il pourra être transféré par simple décision du Conseil d'Administration.

ARTICLE 4 : Durée de l’association
La durée de l’association est illimitée.

ARTICLE 5 : Moyens d’action
Les moyens d’action de l’association sont notamment :
         les publications, les réunions de travail ;
        l’organisation de manifestations et toute initiative pouvant aider à la réalisation de l’objet de l’association ;
         la vente permanente ou occasionnelle de tous produits ou services entrant dans le cadre de son objet ou susceptible de contribuer à sa réalisation.

ARTICLE 6 : Ressources de l’association
Les ressources de l’association se composent : des cotisations ; de recettes provenant de la vente de produits, de services ou de prestations fournies par l'association ; de subventions éventuelles ; de dons matériels et de toute autre ressource qui ne soit pas contraire aux règles en vigueur.

ARTICLE 7 : Composition de l’association
L'association se compose de :
         Membres actifs ou adhérents
Sont membres actifs ceux qui sont à jour de leur cotisation annuelle. Ils ont le droit de vote à l'Assemblée Générale.
         Membres d'honneur
Sont membres d'honneur ceux qui ont rendu des services signalés, financiers ou matériels, à l'association. Ils sont dispensés de cotisations.
         Membres sympathisants
Sont membres sympathisants ceux qui sont étrangers à l’association mais acceptent son principe et contribuent à son bon fonctionnement.

 ARTICLE 8 : Admission et adhésion
Pour faire partie de l’association, il faut adhérer aux présents statuts et s’acquitter de la cotisation dont le montant est fixé par l’Assemblée Générale.
Le Conseil d’Administration pourra refuser des adhésions, avec avis motivé aux intéressés.

ARTICLE 9 : Perte de la qualité de membre
La qualité de membre se perd par :
        La démission ;
         Le décès ;
        La radiation prononcée par le Conseil d'Administration pour non paiement de la cotisation ou pour motif grave.

ARTICLE 10 : Assemblée Générale Ordinaire
L’Assemblée Générale Ordinaire se réunit au moins une fois par an et comprend les membres de l’association : adhérents, sympathisants et membres d’honneur. Il est présidé par le Bureau.
L’Assemblée Générale, après avoir délibéré, se prononce sur le rapport d’activité et sur les comptes de l’exercice financier. Elle délibère sur les orientations à venir.
Elle pourvoit à la nomination ou au renouvellement des membres du Conseil d’Administration.
Elle fixe aussi le montant de la cotisation annuelle.

ARTICLE 11 : Conseil d’Administration
L'association est dirigée par un Conseil d'Administration composé d’un Bureau et, le cas échéant, de Commissions ad hoc, tous élus pour une année par l'Assemblée Générale.
Les membres sont rééligibles.
En cas de vacance de poste, le Conseil d’Administration pourvoit provisoirement au remplacement de ses membres. Il est procédé à leur remplacement définitif à la plus prochaine Assemblée Générale. Les pouvoirs des membres ainsi élus prennent fin à l’époque où devrait normalement expirer le mandat des membres remplacés.
Le Conseil d’Administration se réunit au moins trois fois par an et toutes les fois qu’il est convoqué par le Président ou au moins un quart de ses membres.
Les décisions sont prises à la majorité des voix des présents. En cas de partage, la voix du Président est prépondérante. Le vote par procuration est autorisé.
Le Conseil d'Administration choisit parmi ses membres, au scrutin secret, le bureau.


ARTICLE 12 - Le Bureau
Le Bureau est composé d’un Président et d’un Trésorier et, si besoin, d’un Vice-Président, d’un Trésorier Adjoint, d’un Secrétaire et d’un Secrétaire Adjoint.
Le Bureau assure le bon fonctionnement de l’Association sous le contrôle du Conseil d’Administration dont il prépare les réunions.
Le Président représente l’Association dans tous les actes de la vie civile et auprès de toute administration avec l’accord du Conseil d’Administration.
En cas d’empêchement, le Président est remplacé par le Vice-Président ou le Secrétaire.
Le Secrétaire est chargé en particulier de rédiger les procès-verbaux des réunions du
Conseil et de l’Assemblée Générale et de tenir le registre prévu par la loi.
En cas d’empêchement, il est remplacé par le Secrétaire Adjoint ou le Trésorier.
Le Trésorier est chargé de tenir ou de faire tenir, sous son contrôle, la comptabilité de l’Association. Il perçoit toute recette et effectue tout paiement sous réserve de l’autorisation du Conseil d’Administration. En cas d’empêchement, il est remplacé par le Vice-Trésorier.

ARTICLE 13 : Assemblée Générale Extraordinaire
Si besoin est, ou sur demande du quart des membres, le Président convoque une Assemblée Générale Extraordinaire. Les délibérations sont prises à la majorité des deux tiers des membres présents.

ARTICLE 14 : Règlement intérieur
Un règlement intérieur peut être établi par le Conseil d'Administration qui le fait alors approuver par l'Assemblée Générale.
Ce règlement éventuel est destiné à fixer les divers points non prévus par les statuts, notamment ceux qui ont trait à l'administration interne de l'association.
En cas d’absence du règlement intérieur, le Conseil d’Administration est habilité à prendre les dispositions nécessaires pour le bon fonctionnement de l’association.

ARTICLE 15 : Affiliation et Sectorisation
Si besoin, l’association peut s’affilier à d’autres types de structures ou se composer de différentes sections ou antennes sur proposition du Conseil d’Administration après avis positif de l’Assemblée Générale.
Le cas échéant, leur organisation et les relations avec les instances dirigeantes de l’association sont traitées dans le règlement intérieur.


Les présents statuts ont été approuvés par :
L’Assemblée Générale Extraordinaire du 21 janvier 2010

Nouvelles perspectives JCE


Le premier projet de l’association « le Projet Destination Togo 2010 : Promotion de la lecture auprès des enfants » consistait en la création d’une bibliothèque de quartier sur fond d’ateliers ludico-pédagogiques. Un autre objectif de ce projet était la découverte interculturelle d’où le déplacement de 7 personnes à la rencontre du Togo. (cf. la plaquette JCE pour  plus d’infos)

La suite des activités de JCE est influencée par 2 bilans :
-       La réalisation du projet (collecte des quelques 5000 livres, recherche de financements, voyages et actions au Togo, bilans et restitution etc.) a nécessité beaucoup d’investissement surtout en termes de temps et d’argent et n’a pu se faire que grâce à la grande disponibilité de presque tous les membres pendant la période janvier-aout 2010. La plupart des membres de JCE étant étudiants en fin de parcours, ils ont été rattrapés par leurs diverses obligations dès le mois de septembre et ils sont pour la plupart loin de la Picardie,

-      Le projet de bibliothèque s’inscrit très bien dans le soutien de l’éducation mais ce fut un investissement sur le long terme qui a nécessité des moyens sans en générer, créant une dépendance non souhaitée.

Nos prochains projets se doivent donc d’avoir une bonne part d’autofinancement et d’autogestion. Les projets 2011 tiendront compte de ces constats.

En tant que présidente de l’association, membre co-fondateur et auto entrepreneur en gestion de projets, j’ai hérité de la mission de mener à bien le bilan de la première année d’action de JCE et d’effectuer les prospections nécessaires à la mise en place des nouveaux projets JCE. C’est donc dans ce cadre que j’ai rencontré diverses personnes et structures susceptibles de nouer un partenariat futur avec JCE.

       I.            Présentation des projets à venir

Notre souhait à présent serait de rester toujours dans la solidarité et l’ouverture interculturelle, cependant :
-       Soutenir plutôt les initiatives locales « autofinançables » portées par des jeunes dont le frein majeur n’est pas les compétences ni la motivation mais le manque de moyens divers,
-       Miser sur l’autonomie financière de nos actions sur le court ou moyen terme.

Les projets sont donc à présent de deux types :
1)    Le portefeuille de projets
2)    Le répertoire-guide JCE pour une découverte interculturelle.

JCE propose quoi?
L’objectif de l’association Jeune Cosmopolite et Engagé étant la solidarité locale et internationale, la mise en relation directe entre les jeunes ici et là-bas lui semble un excellent moyen pour la découverte de l’Autre. La mondialisation, les décisions géopolitiques et économiques ainsi que les technologies de l’information accélèrent le processus de rapprochement dans le temps et l’espace de toute la planète, qu’on soit d’accord ou pas. Partant de ce constat, l’interculturel s’avère un bon cadre pour une meilleure connaissance de l’Autre et l’acceptation de la diversité au sein de la race humaine.
L’idée de ce projet est que l’association facilite le contact entre deux personnes ou structures, géographiquement éloignées dont les besoins sont complémentaires tout en garantissant une certaine sécurité aux bénéficiaires de ces programmes. Ce projet est prévu pour une durée-test renouvelable de trois ans, en fonction des possibilités et des besoins.

A.  Le répertoire-guide JCE pour une découverte interculturelle
Il s’agit de répertorier des structures et/ou individus au Togo qui accueilleront des francophones et germanophones souhaitant se rendre au Togo. Les sélections de structures d’accueil (un ou plusieurs par bénéficiaires) en fonction des profils des bénéficiaires :
-          stages conventionnés ou non ;
-          recherches liées aux études;
-          volontariat/bénévolat ;
-          camps/chantiers/échanges interculturels ;
-          mécénat ou échange de compétences/travail temporaire 
-          Organisation de vacances/tourisme solidaires (aides aux formalités, recherche des structures d’accueil et préparation du séjour etc.) en lien avec les structures qui mettent en place des actions correspondant aux attentes des voyageurs tout en transformant l’aspect « touristique » en découverte réellement interculturelle.
-          autre.

Le tout en groupe ou individuellement. Par exemple, un étudiant qui souhaite faire un stage dans le domaine agricole peut être accueilli dans une famille à Aného où il pourra suivre la culture du manioc tout en découvrant les weekends l’intérieur du pays avec un binôme ou dans une association culturelle. Ou encore un groupe de professionnels en vacances peuvent se mettre dans la peau de paysans togolais dans une ferme pendant 2 semaines ou donner des cours dans une école en binôme avec les professeurs. Il revient à chaque structure d’accueil de proposer des choses en fonction de ses domaines de compétence et de ses besoins.

Ceci n’étant pas des « voyages touristiques », chaque bénéficiaire d’ici sera briefé sur le séjour et les choses à faire ou à ne pas faire avant d’emprunter les canaux que JCE propose.
Tous les bénéficiaires ainsi que leur partenaire d’accueil s’engagent à la fin de leurs parcours à nous laisser leurs impressions et une notation de l’ensemble des actions. En ce qui concerne les images ou vidéos de leur séjour, cela reste leur propriété sauf s’ils veulent les partager avec d’autres futurs bénéficiaires.
Le point particulier indispensable au sein de nos offres est de garantir aux bénéficiaires une fiabilité des contacts togolais et la sécurité qui manquent en général et qui empêchent certains européens de voyager en Afrique. Notre vision de la solidarité internationale implique que :
-          chacun y trouve son compte sans nuire à l’autre et
-          l’action permette une réelle découverte de l’autre pour dépasser les stéréotypes du genre le « Blanc à plumer » ou « le Noir, un pauvre qui vit dans la jungle ». A l’issue du voyage, chaque partie doit en ressortir enrichie en termes interculturels notamment.

Les types de structures recherchées
-          Associations loi 1901 ou groupement associatif actif mais non déclaré, communautés religieuses (avec des restrictions particulières) ;
-          Ecoles ou enseignement supérieur :
-          Etablissements de commerces ou autre (marché de Lomé par exemple...) ;
-          Espaces culturels ;
-          Administration ;
-          Familles ;
-          Tandem d’individus.
Nous attendons donc de ceux qui souhaitent prendre part à ce projet de nous remplir une fiche descriptive (bientôt en ligne) et nous envoyer des fiches sur les formules et choix de circuits qu’ils proposeraient aux bénéficiaires (ainsi que des références ou autres éventuellement d’étrangers ayant déjà bénéficié de ses offres).

B.  Le portefeuille de projets
A ce niveau, l’association se pose le défi de soutenir des initiatives locales venant de jeunes ayant les compétences de leurs actions, sans se fixer dans un premier temps de domaine restrictif. Ces actions peuvent être donc technologiques, éducatives, environnementales, culturelles etc. 
Les seuls pré requis restent :
-          Le jeune ou la structure qui porte le projet est motivé, compétent et désireux de réussir vraiment. Il doit être en mesure de le mener de A à Z en étudiant réellement l’action et le terrain pour qu’elle puisse durer dans le temps et surmonter les obstacles : JCE n’est qu’un appui et non l’acteur majeur de la réussite de l’action,
-          Une fois, le premier apport financier et/ou technique apporté dans le projet, il doit être en mesurer d’être rentable après un certain temps pour s’autofinancer assez vite et rembourser les fonds d’investissement qui pourront servir à d’autres initiatives,
-          Les initiatives proposées doivent éventuellement permettre au porteur de projet de devenir autonome afin qu’il puisse à son tour accompagner d’autres jeunes.

De ce fait, JCE apporterait :
-          Soit un appui technique, matériel et/ou financier pour les projets qu’elle peut être en mesure de suivre directement en aidant les porteurs dans la recherche directes de partenaires et de financement ici et là-bas,
-          Soit un accompagnement dans la mise en relation des porteurs de projet avec d’autres structures/personnes engagées ici ou au Togo dans les mêmes domaines et susceptibles de nouer un partenariat.

Sans être directement porteuse de projet, JCE propose d’autres types de soutiens plus ponctuels ou de mise en connexion comme la possibilité de jouer le rôle de plateforme d’échange pour des associations qui ont des demandes et offres complémentaires. Comme je l’ai déjà évoqué avec certains, des associations en France ont besoin de personnes pour leur communication ou le webmastering de sites par exemple mais manquent de financement alors elles s’adressent à des bénévoles. Dans le cas où des personnes ou associations au Togo savent gérer des sites, elles peuvent leur rendre ce service et en retour recevoir gratuitement des ordinateurs ou autres choses dont elles ont besoin et dont les associations françaises disposeraient. JCE pourrait également servir de relais/contact/références en France pour des structures partenaires togolais au besoin.

Toutefois, en tenant compte du fait que JCE est une jeune association avec peu de bénévoles, il est évident que la structure ne peut soutenir en elle-même que très peu de projets du début à la fin et cela sur une durée relativement courte (1 à 3 ans). C’est aussi en cela, qu’elle n’a pas l’ambition d’aider les Togolais mais de collaborer et échanger avec ceux qui partagent les mêmes objectifs d’ouverture à l’Autre.

·         Quelques constats au cours de ma prospection à Lomé
Je me permets d’apporter tout de suite des remarques qui me sont venues suite à ma prospection à Lomé pour tordre le coup dès maintenant à des idées-préjugées :

ü  JCE n’est pas une structure de micro-finance et n’a « personnellement » AUCUN SOU à investir. Notre objectif est que nos prochaines actions soient des coups de pouce d’appui au développement local individuel ou associatif en soutenant des acteurs locaux à bout de souffle. Donc, il ne sert à rien de venir à nous avec un projet illusoire dans l’idée de nous plumer de ce qu’on n’a pas.

ü  D’après mon constat de gestionnaire de projets, beaucoup pensent à Lomé qu’ils n’avancent pas seulement à cause du manque d’argent ou par la force des choses extérieures. C’est faux à 90% au moins (juste d’après une brève analyse donc je me trompe peut-être) dans le sens où primo, on n’est pas formé ou auto-formé à prendre soi-même des initiatives productives, encore moins des risques. Secundo, on aimerait gagner tout de suite et facilement de l’argent. Après, je sais aussi que le contexte de vie togolais (la culture du « Dieu-le-fera-Elavagnon », l’expectative que les autres fassent le plus dur du travail, le manque de confiance en soi et en la situation économico-politique etc.) est aussi handicapant, d’où le coté indispensable dans nos projets de l’accompagnement moral et des formations pour chaque projet qu’on soutiendra.

ü  Beaucoup d’argent circule au Togo mais entre très peu de gens et certes, pas mal de jeunes en ont besoin mais c’est loin d’être l’essentiel qui manque aux jeunes pour réussir à Lomé. Car on pourrait donner des millions à tout le monde, très peu réussiront à tenir quelques mois avec l’argent et les projets aussi beaux soit-il avorteront. Beaucoup d’entre vous en sont conscients et m’ont bien mis averti à ce sujet. C’est également clair qu’un jeune qui ne mange pas à sa fin, ne pense pas à investir. On souhaite encourager le développement des Togolais par les intéressés eux-mêmes en rompant le cercle vicieux de la pauvreté financière, intellectuelle et autre. Afin d’éviter des «fatalités» comme celle qu’un jeune doué en maths par exemple finisse maçon parce que ses parents n’ont pas les moyens de l’aider à se former ou qu’un doctorant ayant des idées simples ou élaborées qui pourraient révolutionner le quotidien des Togolais finissent comme zémidjanman.

ü  JCE ne fera pas à la place de ! Elle fera avec ce que chacun dans sa capacité, sa motivation et son travail met à disposition du projet pour lequel il devient partenaire avec JCE.

·         Moyens possibles de collaboration :
Puisque ces projets triennaux en sont encore à leur mise en place, il est clair que cela nécessite du temps, des contacts adéquats et les financements nécessaires. Du coup, il serait intéressant que chacun comprenne l’effort qu’il aura à fournir ainsi que la patience nécessaire à la construction d’une base solide. J’ai peut-être paru idéaliste, rêveuse ou trop ambitieuse pour certains car je crois en la possibilité de réaliser des actions grandioses à partir de peu. Mais j’ai aussi une vision réaliste que chaque projet est fait de minis-projets et que chaque grande entreprise commence par un premier petit pas prudent. Les personnes souhaitant établir un partenariat avec JCE doivent être donc disponible pour un travail de longue haleine de leur coté, beaucoup de communication avec l’équipe JCE une fois celle-ci établie et à être rigoureux.
 Les détails plus concrets sur la conduite de chaque partenariat seront étudiés minutieusement au fur et à mesure de la collaboration et pourront faire l’objet de contrat de partenariat pour ceux qui ont peur que leurs idées puissent faire l’objet d’un vol ou plagiat. A ce sujet, je souhaite rassurer les suspicieux en leur faisant comprendre que JCE est la première à prendre des risques en faisant confiance à la ronde et en se posant les défis de ses projets.
En matière de communication, nous pourrons utiliser les outils google, Skype ou facebook pour réduire les coûts et je compte sur chacun pour proposer des idées constructives.

Pendant mon séjour, j’ai rencontré deux jeunes motivés qui seront les relais/responsables JCE à Lomé pour les contacts plus directs. Ils seront chargés de visiter vos sites, « tester » vos propositions etc. afin d’étudier les faisabilités avant qu’on ne puisse les mettre en avant. Ils s’appellent : Edgar Sodatonou (sodatonouedgar@yahoo.fr; 9159368) et Jérémie Banla (tbanla@yahoo.fr; 9916273).