jeudi 17 septembre 2015

Mardi du livre de juillet 2015



Une fois n'est pas coutume, c'est au Baobar que nous nous sommes retrouvés pour ce mardi du livre estival. Voici le compte rendu des livres présentés. 

Passé imparfait, Julien Fellowes. Dans ce roman, le personnage principal est chargé par un vieil ami de retrouver un enfant qu'il a eu dans sa jeunesse et n'a jamais connu. Ce dernier va alors mener l'enquête dans la bourgeoisie anglaise des années 60, remontant le fil des souvenirs mondains de sa jeunesse. Un roman très sympathique, drôle, qui nous plonge dans l'univers décalé d'un milieu social qui peine à dire adieu à ses privilèges face à la modernisation de la société et des mœurs. 



Un pied dans la tombe, Joseph Hansen. Ce polar américain a pour héros un détective homosexuel dans les années 80, à San Francisco. Alors qu'il rentre chez lui, il trouve, assis sur un banc, le cadavre d'un homme qui a dans sa poche sa carte de visite. Alors que sévit en ville un tueur d'homosexuels atteint par le sida, le détective décide de mener l'enquête. Loin des clichés sur l'homosexualité et le sida, ce roman policier intriguant est très bien écrit. 



La fiancée américaine, Eric Dupont. Ce pavé de 900 pages se dévore en un clin d’œil. On y suit les aventures d'une famille québécoise, les Lamontagne, et plus particulièrement de Madeleine. Au passage, on voyage de 1914 à nos jours, du Québec à Berlin, en passant par Rome et New York. Ce livre a une particularité peu commune : il combine des passages extrêmement drôles et horriblement dramatiques, parfois en même temps, ce qui fait rire le lecteur alors qu'il lit un récit épouvantable. Bien loin des traditionnelles saga familiales, ce roman est inclassable. 




Il faut tuer Lewis winter, Malcom Mackay. Ce roman policier est le premier d'une trilogie intitulée Glasgow. On y suit un tueur à gages qui œuvre dans le milieu de la mafia, de la drogue et de la prostitution. L'écriture de ce livre, qui sort des policiers habituels, est très rythmée.



Notre Dame du nom, Scholastique Mukasonga. Ce roman récompensé porte le nom d'un lycée de jeunes filles au Rwanda. L'intrigue s'y déroule dans les années 1970. On y suit les pensionnaires, issues pour la plupart de la bonne société, qui sont parquées dans cet établissement perché en haut d'une montagne. Les tensions entre hutus et tutsis sont palpables, on est d'ailleurs à l'époque de ce qui sera appelé plus tard "le petit génocide".  L'auteur, rescapée du génocide de 1994, décrit les mesquineries des jeunes filles gâtées et privilégiés, ainsi que les croyances africaines et les problèmes du pays.




Society. Ce magazine bimensuel présente des articles plutôt bien rédigés, toujours avec une teinte d'humour. Il aborde des sujets d'actualité, réalise des portraits de personnalités. Le ton est relativement divertissant, surtout avec les pages centrales qui reprennent des faits divers du monde entier. 



Sœur Marie Thérèse des Batignolles. Cette bande-dessinée a pour héroïne une religieuse déjentée, qui ne respecte rien ni personne. Alcoolique, elle enfreint quotidiennement les préceptes de la religion. Cette BD, parue en 1982 dans le magazine Fluide Glacial, plaira au amateurs du genre. 


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