Le vieil homme et la mer
d’Ernest Hemingway, paru
en 1952 (Geoffrey).
Ce roman raconte l’histoire
d’un vieil homme pêcheur, sans poissons, à Cuba. Pour montrer à tout le monde
qu’il est un bon pêcheur, il décide de partir en mer pendant plusieurs jours
afin de prouver sa valeur. Il part donc en quête de multiples poissons. Ce
n’est pas l’action qui prime dans ce roman. Néanmoins, le livre se révèle très
prenant et on se retrouve à vivre au rythme de la pêche de ce vieil homme
surtout lorsqu’il livre une bataille avec un espadon. Lors de ce combat au
corps à corps, le vieil homme se retrouve confronté à la nature et au respect
qu’elle lui inspire de ce vieil homme devant prouver sa valeur et sa place dans
la société.
Les affligés de
Chris Womersley,
paru en 2012 (Blandine).
Un jeune australien revient
dans son village après la première guerre mondiale qu’il a quitté à la suite
d’un drame. lI a été soupçonné par son entourage du meurtre de sa sœur. De
retour dans son village il retrouve sa mère qui est persuadé de son innocence.
Il s’agit du récit d’un soldat démobilisé dans l’effervescence de
l’après-guerre qui cherche à prouver son innocence. Ce livre est très bien
écrit et très facile à lire. Il a été recommandé par la librairie Cognet à
Saint-Quentin.
La dernière fugitive
de Tracy Chevalier,
paru en 2013 (Blandine).
Au milieu du XIXe siècle, deux sœurs décident de quitter le
continent pour les États-Unis. Au cours de cette traversée, une des deux sœurs
meurt et l’autre décide de prendre sa place pour se marier avec un jeune
quaker. La rigidité de cette communauté est inquiétante prière, silence... Soit
on s’intègre dans le groupe, soit on en est banni. Ce livre fait écho dans
cette notion de groupe et d’intégration à un autre livre, Je suis interdite d’Anouk
Markovitz.
Amours de
Léonor de Recondo, paru en
2015 (Blandine).
C’est l’histoire d’une dame et
de sa servante dans le début du XXe du siècle, qui vont se
rapprocher fortement à cause des événements qu’elles vont vivre. Ces liens et
ces secrets les unissent, cependant il ne faut pas trop en dire sans raconter
toute l’histoire. Prix RTL lire et Prix des libraires en 2015.
Confitéor
de Jaume Cabré,
paru en 2013 (Blandine).
Il s’agit de l’histoire d’un
violon et de son propriétaire au travers de plusieurs périodes. Ainsi le
lecteur découvre la vie d’un violon de sa création jusqu’au dernier
propriétaire qui s’en sépare. Ce roman est pour les lecteurs avertis, car les
changements d’époques sont incessants, et la lecture est assez compliquée.
Blandine
est sélectionnée pour être membre du jury du prix du livre Poche. Félicitations
à elle !
De l’importance d’avoir sept
ans d’Alexander McCall Smith, paru en 2010, traduit en
français en 2015 (Pauline).
Nous retrouvons ici le sixième
et dernier volume traduit des chroniques d’Edimbourg, comprenant le récit de la
vie des habitant du 44 Scotland Street et de son quartier. Bertie veut grandir à tout prix, c’est à dire
avoir ses sept ans et échapper un peu plus à l’emprise de sa mère Irène qui
l’occupe entre la psychothérapie, les cours d’italien, le saxophone et le yoga,
alors que Bertie ne rêve que de scoutisme et de faire du rugby. Après leur
mariage Matthew et Elspeth s’apprêtent à devenir parents et décident de
déménager. Pat revient travailler à la galerie. Big Lou sert son café et ses
conseils avisés. Tandis que Domenica, Angus, Cyril (le chien d’Angus) et la
voisine partent en vacances en Italie pour découvrir la Toscane ... Ce dernier
tome est plaisant à lire et nous retrouvons des personnages très attachants.
Le livre des Baltimore, de Joël
Dicker, paru en 2015 (Marie)
Ce roman, comme le précédent La vérité sur l’affaire Harry Québert, se lit d’une traite. Le
narrateur est un écrivain d’une trentaine d’années qui raconte son enfance et
son adolescence en compagnie de ces cousins. Il est fasciné par ces derniers et
leurs parents, son oncle Saul et sa tante Anita. Ils vivent dans une magnifique
maison de Baltimore, ont une résidence secondaire, un train de vie aisé.
Respectés et respectables, ils sont d’une grande gentillesse et l’accueillent
chez eux à chaque vacances. Cependant, dès le début du roman, le narrateur
prévient qu’un événement, appelé « le Drame » à tout détruit. Grâce à
sa dextérité dans le maniement du suspense, l’auteur tient le lecteur en
haleine jusqu’au bout. Cependant, le roman demeure « gentillet ».
L’histoire n’est pas passionnante et le dénouement est un peu étrange.
Parallèlement au récit, on suit le narrateur dans une histoire d’amour un peu
« téléphonée ». Distrayant mais aucune profondeur.
Crime Unlimited, de Jake Arnott, paru en1999, traduit en français pour 10/18 en 2002 (Marie)
Ce roman est assez original. Il traite de la vie d’un
gangster londonien dans les années 60, Harry Starks. Ce dernier, voyou brutal
et sans pitié, a pour particularité d’être homosexuel. Le roman est divisé en 5
parties. Dans chacune d’elle, un personnage qui a côtoyé Harry raconte son
parcours. Ainsi, le héros est toujours vu à travers les yeux des autres et le
lecteur peut se faire sa propre idée du personnage. Le 1er
personnage est un jeune amant d’Harry, le 2ème un lord sur le déclin
qui s’acoquine avec le gangster pour faire face à des problèmes d’argent, le 3ème
un voyou indépendant qui va avoir le tort de se mêler des affaires d’Harry, le
4ème une jeune actrice qui tente de percer et le 5ème un
professeur de psychologie. Tous vont être profondément marqués par Harry. Une
ambiance assez sombre, des personnages intéressants, une virée dans le London
des sixties… un petit régal. Le roman a été adapté par la BBC en 2004 sous le
titre original du livre, The Long Firm. Deux autres volumes
viennent compléter celui-ci (Crime Song paru en 2001 en français et True Crime, paru en français en 2004).
Rendez-vous le mardi 2 février à 20h au Café, 17 rue Flatters à Amiens pour le mardi du livre de février !
Pauline et Marie
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